20.11.05

Ailes

Deux ailes comme deux voiles
Deux ailes comme deux pétales

Deux ailes comme deux plumes

Qui volent au lendemain indécis
Et quand le dernier souffle assassine leur lente volée,

elle se posent sereine, attendant que la forêt les recouvre.............

19.11.05

Le livre givré

Mon cœur bat de sentiments
Le vent ne l’a pas encore desséché
Arrose-le chaque matin, chaque nuit
Pour qu’il luise à jamais
Nourrit-le à la rosé de ta bouche
Pour que jamais il ne meurt
Aime-le comme un long chemin infini
pour tourner ses pages à jamais

Un jour,
il le faut
bien.
Le vent
dispersera
sentiments,
émotions.
L’engrenage
stoppera
dans son dernier
gong.
Le cœur
s’arrêtera.
Et ton esprit
se rappellera
d’avoir feuilleté
les pages
d’un livre intact
qui restera
à jamais
encré
dans la glace.

Mais l’indifférence ne m’a pas encore attraper……………



18.11.05

L'ange fait

Assoiffé de nostalgie
Ange de velours et de dentelles, étoffé
A allumé sa bougie
Pour se réchauffer
De cette énergie
En quelques bouffées
Dans son cher logis
Plus bas que les nymphées
Ange étouffé
De nostalgie
Coiffé de long cheveux blonds
Trophée d’une plume greffé
L’ange fait son anthologie

Souvenir

Eperdu souvenir
Ses paupières écloses
La fée laisse couler ses larmes
Qui roulent comme des pétales de roses
Douce fleur fanée
Pleure ce silence
De tombeau
Pleure cette absence
Passe la colombe
Referme la tombe

Eperdu souvenir
D’une fée pour son amant
Qu’elle a vu s’éteindre
En un dernier soupir
La fée se cache
Pour que personne ne sache
« Qu’il y a encore des hommes pour aimer les fées »

Alourdie de mes peines

Alourdie de mes peines
Apprêté de ma mort,
Attendant le temps d’une tempête
Tourmente des vents,
Murmures des vagues
L’autre de moi
c’est déjà évadé
pour les Cieux
Reste que l’empreinte
de mon corps blême
Sur le rivage,
mon âme à ses divagations
m’a déjà oublié
Et ma sève saigne,
mélangé aux flots
de mes sanglots
de poussières insignifiantes
Que le vent m’emporte
où l’eau sera voluptueuse
et clair
Je met mes voiles,
où mon étoiles m’attend
Avec un regard de miel
que toi,
tu n’avais pas
Je meurtrie ce monde
si vite oublié,
de mes songes emportés,
de mes tourmente fouettées
Mon corps se perd
Le ciel se voile,
au-delà des monts
Le temps d’une tempête