18.11.05

Alourdie de mes peines

Alourdie de mes peines
Apprêté de ma mort,
Attendant le temps d’une tempête
Tourmente des vents,
Murmures des vagues
L’autre de moi
c’est déjà évadé
pour les Cieux
Reste que l’empreinte
de mon corps blême
Sur le rivage,
mon âme à ses divagations
m’a déjà oublié
Et ma sève saigne,
mélangé aux flots
de mes sanglots
de poussières insignifiantes
Que le vent m’emporte
où l’eau sera voluptueuse
et clair
Je met mes voiles,
où mon étoiles m’attend
Avec un regard de miel
que toi,
tu n’avais pas
Je meurtrie ce monde
si vite oublié,
de mes songes emportés,
de mes tourmente fouettées
Mon corps se perd
Le ciel se voile,
au-delà des monts
Le temps d’une tempête